Réduction de volume pulmonaire dans l’emphysème sévère : importance d’une prise en charge multidisciplinaire

La maladie emphysémateuse relève avant tout d’une prise en charge médicale. Néanmoins, lors d’atteinte sévère en association avec une hyperinflation chez un patient symptomatique, une réduction du volume pulmonaire (LVR) doit être envisagée pour tenter d’améliorer sa dyspnée, sa capacité d’exercice, ses fonctions pulmonaires, sa distance de marche et diminuer la mortalité à long terme. Cet objectif peut être atteint par voie chirurgicale (LVRS) ou endoscopique (ELVR, par valves ou coils) selon des critères bien définis. Cette décision est actuellement discutée dans le cadre d’un colloque multidisciplinaire afin d’offrir au patient le traitement le plus adéquat en fonction de son atteinte pulmonaire spécifique.

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Poumons et plongée subaquatique

En immersion et en fonction de la profondeur, l’organisme est soumis à d’importantes variations de la pression environnante. Ces conditions modifient considérablement l’hémodynamique et la mécanique ventilatoire. Certaines répercussions pulmonaires, comme les barotraumatismes, s’expliquent par des phénomènes physiques simples. D’autres, comme la maladie de décompression, font appel à des processus plus complexes. La plongée en apnée perturbe l’hématose et peut se compliquer d’hémorragies alvéolaires et de syncopes. L’œdème pulmonaire d’immersion, de description plus récente, touche aussi bien le plongeur avec scaphandre autonome ou en apnée que le nageur. Les pathologies respiratoires contre-indiquent le plus souvent la pratique de la plongée avec scaphandre autonome. A titre préventif, une visite médicale est fortement recommandée.

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«Docteur, j’ai de la peine à respirer»: perspective hospitalière

La dyspnée est un symptôme fréquent en milieu hospitalier: elle touche un patient sur deux hospitalisés dans un centre tertiaire, et sa présence est un facteur aggravant la morbidité et la mortalité. Sa détermination, basée sur l’auto-évaluation, doit être systématiquement complétée par une mesure des signes vitaux et par la recherche de signes cliniques de gravité (désaturation, présence d’un stridor, utilisation de la musculature accessoire ou altération de l’état de conscience) qui nécessitent une prise en charge en urgence. Après ces premières mesures thérapeutiques, le bilan diagnostique consiste en une approche multidisciplinaire visant à déterminer les mécanismes physiopathologiques sous-jacents dont dépendra la suite de la prise en charge.

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